© Archives municipales de Grigny, cote 3 Fi 745, Droits réservés.
En
1965, désirant reloger les habitants chassés du sud de la capitale en
pleine rénovation, l'Etat charge l'architecte Emile Aillaud de la
conception d'une vaste cité HLM sur le territoire des communes de
Grigny et Viry-Châtillon, au lieu-dit «La Grande-Borne», situé à
proximité de l'autoroute A6.
Grigny n'est alors qu'un gros village rural d'à peine 3000 habitants, accroché aux flancs d'un coteau, à 25 km au sud de Paris.
Construite
de 1967 à 1971, la cité de la Grande Borne se différencie nettement des
nouveaux ensembles d'habitations édifiés durant cette période. Désireux
de lutter contre l'uniformité de la préfabrication, Emile Aillaud place
l'enfant au cœur du projet et crée un quartier original de 3775
logements, où s'intercalent courbes et éléments droits, décorations,
rues piétonnes et immeubles de faible hauteur (deux à quatre étages),
grands terrains de jeux et espaces verts regroupés en un labyrinthe de
sept quartiers ayant chacun un type de décor différent.
Spacieux et
bien agencés, les appartements offrent aux premiers locataires un
confort moderne jusqu'ici inaccessible, avec chauffage central, salle
de bains,... Chacun découvre avec émerveillement un environnement
ludique et déroutant, facilitant les relations de voisinage dans un
espace replié sur lui-même.
En quelques années, avec la
construction de la Grande Borne et de la copropriété de Grigny II (5000
logements), la commune de Grigny passe de 3000 à 27000 habitants.
Mais les locataires déchantent rapidement. Sa
Inscrite
dans un triangle délimité par l’A6, la RN 445 et la RD 310, la cité
prend la forme d'"un coquillage" (Emile Aillaud), comme protégée de la
circulation par ses immeubles entourant la plaine centrale.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés
ns
concertation, ni réflexion, les projets de la Grande Borne et de Grigny
II ont été imposés par les pouvoirs publics, sans équipements
collectifs, infrastructures, ni activités économiques. Coupée du
centre-ville par l'autoroute du sud, la Grande Borne manque de tout :
écoles, commerces, bureau de poste, emplois, crèches, transports.
De
plus, les malfaçons du bâti ne tardent pas à apparaître. Les locataires
et la municipalité de Grigny manifestent afin d'obliger l'Etat à
prendre ses responsabilités. Des crédits exceptionnels sont
progressivement octroyés pour la mise à niveau des équipements et
services. La cité fait l'objet d'une réhabilitation de 1983 à 1990.
Mais
la situation des familles se dégrade. Vers la fin des années 70, avec
la crise économique qui frappe le pays, un climat d'insécurité sociale
se répand et stigmatise une population de plus en plus fragile.
Les pouvoirs publics interviennent dans le cadre d'un dispositif de
Développement social des quartiers (1982), puis
Grand Projet Urbain
(1994) pour trouver des solutions aux logiques d'exclusion qui rongent
et isolent la cité : désenclavement de la cité, amélioration de la
sécurité, des services publics, relance de l'économie et de l'emploi,
soutien aux écoles et associations,...
Devenu
Grand projet de Ville
(2000), Grigny souhaite s'ouvrir et changer son image. Les habitants de
la Grande Borne, héritiers des pionniers du début des années 70, seront
encore les premiers mobilisés.
01/ Une ville imposée
En
1969, quand les premiers locataires s'installent dans les nouveaux
logements de la Grande Borne, Grigny n'est alors qu'un gros village
rural d'à peine 3000 habitants, accroché aux flancs d'un coteau, à 25
km au sud de Paris. Trois ans plus tard, après la construction de la
cité HLM de la Grande Borne (3775 logements) et de la copropriété de
Grigny II (5000 logements), 27000 habitants résident sur le territoire
de la commune.
Chantier de la Grande-Borne de 1967 à 1971.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés.
Fruit
d'une politique à courte vue, lancée sans concertation, ni réflexion,
cette « ville-champignon » imposée par l'Etat, sans équipements
collectifs, ni activités économiques, ne cesse de panser ses plaies.
Les
prémisses du projet de la Grande Borne apparaissent au début des années
60. Depuis la Libération, les priorités du gouvernement et du district
de la région parisienne sont tournées vers l'effort de reconstruction,
la recréation des infrastructures et de l'appareil productif. Mais pour
les citoyens, retrouver un toit est souvent la principale
préoccupation. Bidonvilles, squats, garnis, hôtels meublés, entassement
des jeunes ménages chez les parents, dans la région parisienne, la
crise du logement touche toutes les catégories sociales.
Malgré
cela, le nombre de constructions reste faible. Les investisseurs sont
rares, l'appareil d'Etat tarde à réagir et l'industrie du bâtiment
n'est pas à même de répondre à la demande. En 1954, avec les morts de
l'hiver et l'« insurrection de la bonté » de l'abbé Pierre, le problème
du logement devient un véritable drame national, et les pouvoirs
publics sont durement interpellés sur leur incapacité à assurer le
droit minimum au logement, l'accès au confort moderne pour tous (eau
courante, douche, WC…).
La fin du taudis et la modernisation de
l'industrie du bâtiment deviennent une priorité nationale. Il faut
construire vite, en nombre… et bon marché. C'est le début de la
politique des grands ensembles.
Grigny connaît dès la fin des années
50 une première vague d'urbanisation avec la cité américaine des Blancs
Manteaux, les HLM du Potager de l'Arbalète et le lotissement de la Mare
aux Moines. C'est à cette époque également qu'est entrepris le
percement de l'autoroute A6 (1957-1960) qui morcelle le territoire et
annonce l'extension de l'agglomération parisienne.
Confronté au
blocage foncier et immobilier qui caractérise Paris, l'Etat décide en
effet de contourner la capitale et de bâtir à l'extérieur de la ville
des lieux où l'on pourra réunir tous les bienfaits de la modernité :
l'hygiène, le confort, la nature,... Il s'agit de montrer que l'on
propose un nouvel urbanisme… là où le prix du foncier sera le plus
accessible.
Exemple d'architecture urbaine dans les années 70.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés
Situé
au nord est du département de l'Essonne, et inclus dans la zone
d'extension de la région parisienne, Grigny est un site idéal,
disposant de nombreux espaces agricoles « libres ».
Désireux de
construire rapidement des logements susceptibles d'accueillir les
populations modestes chassées par les opérations de rénovation de la
capitale (XIIIe arrondissement notamment) l'Etat programme en 1967 -
contre l'avis de la municipalité - la construction d'une grande cité
HLM de l'autre côté de l'autoroute, au lieu-dit La Grande Borne. Peu
après, un promoteur achète des terrains près du village et commence la
construction de la plus grande copropriété de France : Grigny II.
La
cité de la Grande Borne s'installe sur la partie ouest de la commune,
sur un triangle de 90 hectares situé derrière l'aqueduc des Eaux de la
Vanne (1867-1874) et de l'autoroute du soleil. Ce sont des terres
agricoles appartenant à la Ferme Neuve, ainsi que des carrières de
pierre meulière exploitées par les travailleurs souvent italiens de la
société Piketty.
Le permis de construire est délivré le 10 octobre
1967. Pensée et dessinée par l'architecte Emile Aillaud (1902-1988),
l'opération est réalisée par l'Office public HLM interdépartemental de
la région parisienne (OPDHLMIRP). Les travaux sont confiés à
l'entreprise Bouygues.
3775 logements sont construits de 1967 à
1971: 3479 collectifs HLM (3115 sur Grigny, 364 sur Viry-Châtillon),
206 logements individuels ILN appelés « Patios », et 90 logements pour
la cité de transit LOGIREP.
Le quartier du Damier sort de terre rapidement, et les premiers locataires arrivent dès 1969
02/ Redorer l'image des grands ensembles
En
confiant en 1965 la réalisation de la Grande Borne à l'architecte Emile
Aillaud, l'Etat entend redorer le blason de sa politique des grands
ensembles,
Un exemple de l'aménagement de l'espace urbain dans les années 70.
© Archives municipales de Grigny, Droits réservés
passablement
écorné par les réalisations de « tours » et « barres » monotones,
impersonnelles et déshumanisées construites en série dès la fin des
années 50.
En rupture avec les habitudes de l'époque, le projet
d'Emile Aillaud impose un nouveau paysage urbain, où s'intercalent
courbes et éléments droits, décorations, rues piétonnes, et immeubles
de faible hauteur (deux à quatre étages), regroupés en un labyrinthe de
sept quartiers ayant chacun un type de décor différent. Il introduit de
la couleur sur les façades, et place l'enfant au cœur de la cité en
créant des espaces verts, de grands terrains de jeux et d'aventures au
milieu d'un dédale de bâtiments, ponctué de fresques et d'œuvres d'art
monumentales.
Si les crédits du logement social obligent à
construire simplement et à moindre coût, Emile Aillaud prouve que l'on
peut réaliser autrement, lutter contre l'uniformité de la
préfabrication, avec des formes, des couleurs, une autre approche de la
ville.
Kafka, fresque murale de Fabio Rieti.
© Ville de Grigny, Mission histoire locale
La
Grande Borne n'est pas une cité comme les autres. Ville énigmatique,
elle permet de laisser aller son imaginaire dans un espace sans rues,
mais peuplé de cours, de places aux noms évocateurs : cours des
Epicéas, des Platanes, des Marronniers, Place de l'Erable,... Le regard
est immanquablement attiré par les couleurs des fresques murales de
Fabio Rieti (une pomme, une petite fille, la tête d'un enfant, Rimbaud,
Kafka), les peintures abstraites d'Eva Lukasiewicz, l'Okapi de Gilles
Aillaud, les sculptures de François Lalanne (pigeons, une grosse tête),
ou de Laurence Rieti (Gulliver, un serpent).
Inscrite dans un
triangle délimité par l'A6, la RN 445 et la RD 310, la cité prend la
forme d'« un coquillage » (Emile Aillaud), comme protégée de la
circulation par ses immeubles entourant la plaine centrale.
03/ Du rêve à la désillusion
En
1969, alors que la plupart des routes et des trottoirs sont encore en
terre battue, les premiers habitants commencent à s'installer à la
Grande Borne. Venus des meublés, chambres de bonne des XIIIe et XIVe
arrondissements de Paris, ou de petits logements de Viry-Châtillon, ils
découvrent avec plaisir ce nouvel environnement ludique et déroutant.
Jeux d’enfants au coeur de La Grande-Borne.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés
Entourée
de champs et de bois, la cité de la Grande Borne est un labyrinthe dans
lequel les premiers arrivants se perdent aisément.
Les
appartements bien agencés et spacieux, équipés du chauffage central,
d'une salle de bains avec baignoire, offrent un confort inconnu
jusque-là. Quelques 12000 habitants s'installent jusqu'en 1971 dans les
immeubles de la Balance, de l'Astrolabe ou des Patios. Ce sont des
familles souvent jeunes, modestes. La plupart sont ouvriers ou employés
et travaillent à l'extérieur. Les enfants sont nombreux.
La
conception des quartiers favorise les relations de voisinage. La cage
d'escalier, le gardien, les espaces collectifs, le chemin de l'école
facilitent les rencontres. Grâce à l'absence de voitures dans la cité,
les enfants peuvent jouer librement à l'extérieur, sur les places ou
les espaces verts.
Cependant, si l'architecture et la conception
de la cité étaient originales, la qualité de la construction laisse à
désirer. Comme souvent dans les grands ensembles, l'édification de la
Grande Borne s'est faite très vite, grâce à l'industrialisation du
bâtiment, à l'utilisation massive du béton et du « chemin de grue »
(voie ferrée sur laquelle roule une grue qui élève les composants de
l'immeuble).
Les réalisations sont souvent bâclées : peu d'années
après l'occupation des logements, un grand nombre de locataires ont à
subir la condensation et les infiltrations d'eau à travers les panneaux
de façade, qui entraînent des moisissures dans les appartements.
L'humidité envahit les pièces et pourrit les murs. Les malfaçons
touchent rapidement l'ensemble de la cité, si bien qu'en 1982, plus de
750 logements sont déclarés insalubres.
Les locataires déchantent.
Dans
les années 70, les manifestations se multiplient pour le blocage des
charges et loyers et l'attribution des logements vides.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés
Coupée
du centre-ville par l'autoroute, la Grande Borne est isolée et manque
de tout : crèches, écoles, commerces, bureau de poste, emplois. Les
enfants des premiers résidents sont scolarisés à l'école du village,
les rues et trottoirs ne sont pas achevés. Il n'y a pas de gare : pour
aller travailler à Paris, certains habitants passent quatre heures par
jour dans les transports en commun.
Sans concertation, ni réflexion,
les projets de la Grande Borne et de Grigny II ont été décidés par les
pouvoirs publics, imposant au village les responsabilités d'une ville
sans lui donner les moyens de les assumer. Le projet de la Grande Borne
avait été mis en œuvre avant l'institution de la taxe locale
d'équipement et la commune, déjà fortement déficitaire, n'avait pas les
moyens de traiter les problèmes relatifs à l'aménagement des
infrastructures, équipements et services.
De l'autre côté de
l'autoroute, le sentiment d'isolement et d'injustice apparaît
rapidement, d'autant que certains commencent à ressentir les effets
dévastateurs de la crise économique lancinante qui frappe le pays. Les
jeunes et les femmes sont les premiers touchés.
Les locataires
manifestent et la municipalité fait le choix d'engager la lutte avec
les habitants et les associations locales afin de contraindre l'Etat à
lui octroyer des crédits exceptionnels pour pallier le déficit
budgétaire, et assumer les charges qui lui incombent.
Manifestations
et conseils extraordinaires se multiplient. Les habitants se mobilisent
pour obtenir les subventions d'équilibre permettant de construire les
équipements sportifs, scolaires et culturels. Une longue campagne de
revendications est menée année après année pour obtenir le blocage des
loyers et des charges, l'attribution des logements vides, ou
l'entretien des immeubles et de leurs abords.
Au final, la grogne
des habitants est entendue. De 1971 à 1977, Grigny prend l'aspect d'un
vaste chantier. Une gare est construite, et les subventions de l'Etat
permettent de faire face aux besoins des habitants dans tous les
domaines : enfance, enseignement, aide sociale, voirie, sport et
culture… Des écoles, des gymnases, un stade, une piscine sont
construits. Un marché est mis en place et de nouveaux services sont
créés. Les commerces s'installent.
04/ Crise économique et mal-vivre
Face
à l'augmentation des difficultés, de nombreux locataires se mobilisent
pour obliger l'Office public interdépartemental de la région parisienne
(OPIRP) à intervenir.
La Grande-Borne vue autrement, dans les années 70.
© Archives municipales de Grigny. Droits réservés
Des
manifestations sont organisées pour faciliter le relogement des
personnes habitants des appartements humides ou fissurés, aider les
locataires en difficultés financières, obtenir le blocage des charges
pour que les travaux soient effectués, ou arrêter l'augmentation du
chauffage en réclamant la suppression de la taxe de la T.V.A. sur
celui-ci.
La crise économique n'arrange pas la situation déjà
difficile de certains ménages. Les conditions de vie deviennent
pénibles et leur environnement se dégrade. Au fil des années, de
nombreuses familles - les plus aisées - accèdent à la propriété et
quittent la Grande Borne. Vers la fin des années 70, le mythe de la
promotion sociale pour tous, que l'installation des familles à la
Grande Borne impliquait, s'effrite pour de nombreux habitants de la
Cité. Alors que la croissance intégrait et employait, la crise exclut
et isole une population de plus en plus fragile : familles nombreuses
ou monoparentales, chômeurs, jeunes et étrangers…
Cette
concentration de populations « en difficulté » accentue l'image
négative des grands ensembles, déjà perceptible au milieu des années
60. La « sarcellite » - ou « le mal des grands ensembles » - dont un
journaliste du Figaro s'était fait l'écho dès 1963, apparaît comme un
phénomène de crise sociale plus globale - « la crise des banlieues » -
qui empire au fur et à mesure de l'augmentation de la précarité des
familles, souvent assignées à résidence. Des incidents éclatent au
début des années 80, dans les banlieues lyonnaises et parisiennes, et
font prendre conscience aux pouvoirs publics des effets dévastateurs
des logiques de ségrégation et d'exclusion souvent à l'œuvre dans ces
quartiers.
05/ Politique de la ville : quel avenir pour la Grande Borne ?
En
1982, le quartier de la Grande Borne est déclaré « îlot sensible
régional » (rapport Dubedout) et fait partie des 16 cités retenues dans
le cadre de la politique de Développement social des quartiers (DSQ)
lancée par l'Etat en 1981. Des moyens nouveaux accompagnent la
réhabilitation des bâtiments (1983-1990) : développement social, zone
d'éducation prioritaire, mission locale pour l'insertion sociale et
professionnelle des jeunes en difficulté. La ville installe une équipe
opérationnelle place de l'Eglise.
Un exemple de l'architecture urbaine des années 90.
© Ville de Grigny, Mission histoire locale
Mais
au début des années 90, la situation des familles reste préoccupante :
la population est majoritairement jeune (47,8 % de moins de 19 ans en
1990), le taux de chômage est important (44 % d'actifs seulement, dont
88 % d'employés et ouvriers) et les ressources par foyer sont souvent
limitées (220 Rmistes en 1990 sur 307 au total sur la ville, 52 % des
foyers sont bénéficiaires de l'APL).
De nouveaux moyens sont donc
octroyés par l'Etat dans le cadre d'un dispositif de Grand Projet
Urbain (1994), du Pacte de relance pour la Ville (1995-1997) et de la
mise en place d'une zone franche urbaine en 1995. Des actions sont
entreprises pour désenclaver le quartier et mieux l'insérer dans la
ville, améliorer la sécurité, développer les services publics, relancer
l'emploi et l'économie, soutenir les écoles et les associations, et
créer des ressources fiscales pour la commune lui permettant de
disposer d'une capacité d'intervention à la hauteur des enjeux.
Cependant,
les effets de ces efforts restent peu perceptibles pour la population.
Les écarts socio-économiques se maintiennent, voire s'accentuent.
Devenu
Grand Projet de Ville (2000), Grigny souhaite à présent s'ouvrir et
changer son image. À la Grande Borne, les objectifs à atteindre sont
souvent les mêmes que dans la plupart des cités : réguler l'afflux de
populations en grande difficulté, réduire les écarts sociaux et urbains
avec les autres communes du nord de l'Essonne, intégrer le territoire
dans les enjeux de développement des pôles économiques environnants
(pôle logistique d'Orly, génopôle d'Evry, pôle de Massy-Saclay) pour
favoriser l'accès à l'emploi.
Cependant, comme toujours, depuis
plus de trente ans, ces combats ne pourront être gagnés qu'avec la
participation active des habitants, acteurs indispensables du destin de
leur cité – cette « ville imposée » objet aujourd'hui de toutes les
attentions.