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Dossier Banque des savoirs

Menace sur la biodiversité des insectes en Île-de-France

  • journaliste : A. Joseph
  • expert : G. Luquet
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Entre les constructions urbaines, l'utilisation massive d'insecticides, la prolifération d'espèces invasives, et même le réchauffement climatique, les insectes d'Île-de-France ont bien du mal à survivre. Et se réfugient dans quelques zones protégées…

Le papillon grand paon de nuit a pratiquement disparu de la région parisienne et ce n’est pas le seul. Une récente enquête menée dans Paris indique que tous les groupes d’insectes représentés y ont subi un déclin de leurs espèces de l’ordre de 75 à 90 %.
© P.Velay/OPIE

Rencontre du troisième type à Paris. Un humain découvre dans sa cage d’escalier une coccinelle. L’homme s’extasie, bouleversé par cette rencontre alors que sur Terre, trois animaux sur quatre sont des insectes. D’après les derniers recensements, il y aurait plus d’un million d’espèces regroupées sous la bannière des insectes. Par comparaison, les mammifères englobent tout juste 6000 espèces*…

En France, la classe des insectes comporte 27 ordres. Les diptères tels que la mouche, les lépidoptères ou papillons, les coléoptères tels que la coccinelle, les homoptères tels que la cigale, etc. Sous ce niveau de classification, on retrouve des centaines de familles différentes, encore en dessous, des milliers de genres et, finalement, plus d’un million d’espèces. "Mais il est impossible d’estimer le nombre exact d’espèces, explique Gérard Luquet, entomologiste au Muséum national d’Histoire naturelle. À chaque mission scientifique, nous découvrons des espèces insoupçonnées. Surtout dans des régions encore peu explorées comme la forêt amazonienne".

Dans l’espace parisien, la bête à bon Dieu, pourtant maintes fois rencontrée sur les chemins de campagne, est un être presque incongru. Elle ne devrait pas survivre au béton, aux automobiles et aux multiples raisons qui la rendent incapable de se développer en dehors d’un milieu naturel. Les études de Gérard Luquet le confirment : sur plusieurs siècles, il constate une régression de 20 à 30 % des espèces d’insectes en Île-de-France**. Quant aux milieux artificiels tels que les jardins ou les parcs, ils s’avèrent souvent être des pièges mortels.

Actuellement, la subsistance d’une biodiversité francilienne repose essentiellement sur la présence de milieux naturels au voisinage de la capitale. Des études entomologiques ont permis d’identifier ces zones remarquables. Des engagements politiques en ont fait des espaces protégés. Aujourd’hui, ce sont les reliques vivantes d’un passé très riche en biodiversité.


* Selon les dernières évaluations de l'UICN (Union mondiale pour la nature)
** Chiffres extraits d’un rapport non publié, destiné à la rédaction des Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats (O.R.G.F.H).

01/ Espèces invasives et réchauffement climatique

L'Atlas de la Nature à Paris, publié en octobre 2006, présente le diagnostic chiffré de la biodiversité parisienne, les espèces protégées et emblématiques de la flore et de la faune, des monographies sur les grands espaces naturels typiques de la capitale, la nature en ville par les architectes…
© Éditions Le Passage
Incroyable ! Il y a seulement 45 ans, Paris abritait encore un papillon d’une envergure de 10 à 16 cm, le plus grand papillon de France. Depuis, le grand paon de nuit a pratiquement disparu. Et il ne s’agit pas là d’un cas isolé. Dans la capitale, en l’espace de deux siècles, la faune des lépidoptères diurnes a perdu 66 % des espèces qui la constituaient. Dans l’Atlas de la nature à Paris, récemment publié par l’Atelier parisien d’urbanisme, Gérard Luquet apprécie l’évolution de la faune entomologique dans Paris intra-muros. Tous les groupes d’insectes représentés y ont subi un déclin de leurs espèces de l’ordre de 75 à 90 %*. Et pour cause… Béton, bitume, plastique, les matériaux urbains n’ont rien d’accueillant. Et que dire de la ville où des systèmes peu respectueux de l’entomofaune se multiplient ?

Les lampadaires, par exemple, sont de véritables fosses communes à insectes. Ceux-ci y terminent leur vie, épuisés à force de tournoyer, ou attaqués par des prédateurs qui sont, eux, bien au fait de cette attirance fatale pour les sources lumineuses. Ainsi, "l’extinction du grand paon de nuit serait pour partie imputable aux éclairages publics", indique Gérard Luquet. Le mode d’urbanisme lui-même ne convient pas à l’entomofaune. "Paris est beaucoup trop dense, comparée aux villes allemandes construites comme des mosaïques, entrecoupées de forêts, de parcs et de jardins. Là, certains insectes peuvent trouver refuge". Quant aux automobiles, elles décrochent le pompon des engins les plus meurtriers. Aux abords de Fontainebleau, un véhicule écraserait 164 insectes par kilomètre contre son pare-brise**! Le réseau routier induit également un cloisonnement des écosystèmes. Les populations d’insectes se retrouvent isolées et finalement leur espèce est en extinction.

Autour de Paris, les grandes cultures n’ont rien d’un havre de paix. L’emploi de produits chimiques tels que les biocides et les intrants les a transformées en véritables déserts entomologiques. Par ailleurs, la suppression de certaines cultures au profit de plantations d’origine exotique (maïs, tournesol, …), tout comme l’extension des résineux au détriment de nos essences indigènes, ont largement contribué au dépeuplement de la région. Chaque espèce a besoin des plantes nourricières de la zone biogéographique dont elle provient. Tout en privant les insectes autochtones de leur milieu naturel d’origine, on favorise ainsi l’installation des espèces migratrices ou importées.

Et ces pratiques ne se cantonnent pas au seul secteur agro-sylvicole. Les jardins et jardinières sont tout autant affectés. "La pelouse verte nourrie aux engrais azotés, la rangée de thuyas provenant d’Amérique et les géraniums directement importés d’Afrique du Sud forment, pour nos insectes européens, un jardin aussi abiotique que le béton !", martèle le spécialiste.
Le petit monarque, papillon originaire d’Asie tropicale et d’Australie, est une des espèces qui, en l’absence des plantes nourricières de sa terre natale, s’est adaptée en Europe sur des plantes de substitution.
© H.Guyot/OPIE
L’Argus des pélargoniums, justement, dit encore papillon des géraniums, a été introduit accidentellement en 1987 aux Baléares. "Il a suffi de quelques œufs ou de quelques chenilles, passés inaperçus sur des plants, pour que l’espèce se répande en Europe". Invisible au début de son cycle biologique, la larve a pu échapper aux contrôles phytosanitaires et le papillon a rapidement colonisé toute l’Europe occidentale, y compris la région parisienne. Impossible désormais de l’éradiquer, vu la diffusion massive des géraniums ornant la plupart des terrasses. De la même manière, on a introduit des espèces inféodées au cyprès de Lawson, au platane, au robinier. Sans parler des insectes exotiques liés aux denrées alimentaires qui prolifèrent avec la multiplication des échanges commerciaux. Certaines espèces parviennent même à s’adapter malgré l’absence des plantes nourricières de leur terre natale. Tel est le cas du petit monarque, papillon originaire d’Asie tropicale et d’Australie qui s’est adapté en Europe sur des plantes de substitution.

Chaque année, un nouveau lot d’espèces invasives s’installent en France, y compris parmi les insectes. N’étant pas soumises au cortège des parasites et des prédateurs de leur patrie d’origine, ces espèces se développent facilement. Elles se mettent à pulluler dangereusement et entrent en concurrence avec les espèces indigènes en occupant leur niche écologique. À ce rythme, on imagine la région parisienne envahie d’espèces allochtones d’ici quelques années… " Ce scénario est un peu schématique, mais on n’est peut-être pas si loin de la réalité", s’inquiète le spécialiste. Pour les insectes indigènes, les temps sont d’autant plus durs qu’un autre facteur aggrave leurs conditions de vie : le réchauffement climatique.

Les relevés entomologiques, depuis René Antoine Ferchault de Réaumur (physicien et naturaliste), en 1730, jusqu’à nos jours, mettent en évidence un réchauffement climatique significatif en Île-de-France. En effet, 113 espèces de papillons de jour étaient signalées il y a presque trois siècles, contre seulement 70 en 2006. Or, l’essentiel des populations restantes est constitué d’espèces de climat chaud ou méditerranéen ; celles des montagnes, liées à un climat plus froid, ont disparu… "C’est le même constat chez les sauterelles, criquets et grillons. L’insecte n’a pas seulement besoin de nourriture ! Il présente aussi des exigences sur le plan du climat."

* Source : rapport de l'O.R.G.F.H., cité en introduction.
** Chiffres publiés en 1994 dans une étude menée par Jean-Pierre Chambon, directeur de recherches à l’INRA.

02/ Des insectes réfugiés dans les milieux protégés

Les tourbières de la vallée de la Juine font partie des milieux naturels non artificialisés et protégés en tant que zones remarquables. En protégeant ce biotope, on protège les cortèges d’insectes qu’il abrite.
© ANTONI 2004
Gérard Luquet conserve peu d’espoir pour les insectes dans Paris, où les îlots de nature indemne se font rares : cimetières, espaces verts ou friches de la petite ceinture permettent tout juste de maintenir quelques espèces autochtones. Le parc Georges-Brassens (12e), le Jardin Naturel en bordure du Père-Lachaise (20e), la zone écologique du Jardin des Plantes (6e) et d’autres lieux aux caractéristiques similaires sont les dernières reliques de la campagne qui existait autrefois dans la capitale. Pourtant, la région Île-de-France compte encore environ 18 000 espèces d’insectes sur un total, au niveau national, de 60 000. C’est du côté des espaces naturels protégés que se nichent ces individus. Dans les tourbières de la vallée de la Juine, sur les pelouses calcaricoles du sud de l’Essonne, les platières gréseuses du massif de Fontainebleau, … Des milieux naturels non artificialisés et protégés en tant que zones remarquables. Ils résultent d’un contexte géologique, géographique et climatique spécifique. Les tourbières, par exemple, sont des milieux fossiles hérités de la dernière période glaciaire (vers -10 000 ans). Les sphaignes, qui génèrent la tourbe, les rossolis, plantes carnivores qui s’installent sur les radeaux de sphaignes et les coussins de canneberge (une airelle proche de la myrtille), sont typiques de cet écosystème. Les pelouses calcaires constituent un autre milieu relictuel, témoin d’une steppe qui s’est fragmentée il y a plus de 10 000 ans, avec la mise en culture des terres. Sur ces pelouses arides, la roche est affleurante, les variations thermiques extrêmes. Seules des espèces pionnières peuvent s’y installer. "Leur observation étaye nos études sur l’évolution de la vie, et nous permet d’identifier de très précieux bio-indicateurs", témoigne Gérard Luquet.

En protégeant ces biotopes, on protège les cortèges d’insectes qu’ils abritent. Or les insectes comptent parmi les êtres vivants indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Notamment parce qu’ils régénèrent le sol et recyclent la matière organique en absorbant les déchets. Les Australiens se le rappellent… En colonisant l’île, ils ont importé des bovins, mais sans les insectes coprophages (qui se nourrissent d'excréments) à même d’éliminer les 450 millions de bouses produites quotidiennement… Les insectes coprophages australiens étaient spécialisés, quant à eux, dans le recyclage des déjections plus sèches des kangourous ou des koalas. Résultat : il fallut importer d’Europe et d’Afrique australe des insectes nettoyeurs pour sauver les prairies de l’étouffement par les excréments des bovins !

Les insectes exercent parallèlement une tâche plus noble et capitale pour la vie sur Terre. Ce sont les principaux acteurs de la pollinisation croisée des végétaux. Or, sans fécondation l’essentiel de la végétation se meurt, la vie s’éteint. Le vent, deuxième agent chargé de transporter le pollen, joue un rôle moins déterminant : il se fait battre à plate couture par les insectes se pressant sur les plantes en fleurs. Ces derniers n’œuvrent pas en bons Samaritains, mais accourent vers le couvert. Ils pénètrent en effet dans la fleur pour se nourrir du nectar sucré qu’elle leur offre. En échange, ils laissent leur corps se couvrir de pollen. En quête du breuvage, l’animal pénètre ensuite une deuxième fleur dans laquelle il va déposer quelques grains de pollen sur le stigmate - organe femelle de la fleur recueillant le pollen pour la fécondation. Insectes et fleurs entretiennent donc une relation de symbiose, imposant, parfois, une certaine fidélité. Ainsi, la vanille, orchidée originaire d’Amérique centrale, fut incapable de fructifier, une fois introduite à La Réunion. Et pour cause : son insecte pollinisateur y était absent. Seule en effet une abeille sauvage du Mexique, du groupe des mélipones, était apte à soulever le rostellum, appendice qui sépare le stigmate de l’organe pollinique, afin de les mettre en contact (chez la vanille, il y a autofécondation). Jusqu’à ce jour, toutes les tentatives d’acclimatation de la mélipone pollinisatrice dans les régions où la vanille a été introduite ont échoué. C’est donc l’homme qui procède à l’opération de fécondation, manuellement, fleur après fleur. D’où le coût exorbitant de la vanille.

03/ L'entomologiste au service de la biodiversité

Lucane cerf-volant (Lucanus cervus ; ordre des coléoptères). La gestion forestière, en éliminant les vieux arbres et le bois mort, élimine à la fois son habitat et sa nourriture. Aussi, comme la plupart des coléoptères mangeant du bois, il est en forte régression dans nos forêts et tend globalement à se raréfier. C'est pourquoi il est protégé au niveau européen.
© H.Guyot/OPIE
La tâche de l’entomologiste est multiple. D’une part il classe et décrit les espèces d’insectes afin d’inventorier la biodiversité, d’en connaître l’évolution : cette activité constitue ce que l’on appelle la systématique. Avec le concours d’autres zoologistes, et par le biais de diverses méthodes, l’entomologiste systématicien met en regard cette évolution avec celle des autres animaux, contribuant en quelque sorte à établir la "généalogie" de tous les êtres vivants qui peuplent la planète. D’autre part, l’entomologiste étudie la biologie des insectes : de quelles plantes ou de quels animaux se nourrissent-ils ? Dans quelles conditions particulières se développent-ils ? Quels sont les milieux favorables aux imagos (forme adulte, définitive, de l'insecte sexué) ? Quels comportements adoptent les différentes espèces ? Ces recherches s’inscrivent au sein de diverses autres disciplines, comme l’écologie et l’éthologie. Par le passé, ces études étaient généralement réalisées dans l’optique d’une recherche fondamentale pure. Aujourd’hui, elles s’effectuent de plus en plus souvent dans le cadre de programmes de conservation. À l’échelle de l’Europe tout d’abord, pour des programmes émanant de Natura 2000 (engagements des États membres afin de conserver les habitats et les espèces sur les zones appartenant au réseau écologique européen Natura 2000). Au plan national ensuite, où, plus localement, elles peuvent être sollicitées par l’État, une région, un département, une commune ou une association, dans l'objectif d'établir un état des lieux et de définir les zones à sauvegarder (réserves naturelles, etc.). Ainsi,Gérard Luquet a participé entre 1996 et 2003 à une étude pluridisciplinaire des pelouses calcaires du sud de l’Essonne. En raison de leur forte valeur patrimoniale, ces pelouses ont été retenues pour faire partie du futur réseau Natura 2000. Elles hébergent en effet des espèces telles que l’écaille chinée (papillon) et le lucanecerf-volant (coléoptère), classées d’intérêt européen, et bien d’autres espèces remarquables. Par ailleurs, ces pelouses calcaires sont rareset menacées, car elles évoluent spontanément vers la forêt depuis la disparition de l’agropastoralisme.

Les pelouses calcaires du Sud de l’Essonne ont été retenues pour faire partie du réseau Natura 2000.Ce classement garantit la conservation du site dans son état actuel.
© CENS/DENV/CG91-2004
À terme, la banalisation de la flore et de la faune menace. L’intégration dans le réseau Natura 2000 constitue un gage aux termes duquel le site sera conservé dans son état actuel ; aucune artificialisation n’y sera admise. Plus localement, à Saint-Cyr-la-Rivière, l’élaboration du PLU (Plan Local d’Urbanisme) s’est appuyée sur une étude naturaliste, comportant un volet entomologique, afin d’éviter toute construction dans certaines zones dont le caractère exceptionnel avait été mis en évidence. Dans le sud-ouest de l’Essonne, les membres du Groupe d’Inventaire des Lépidoptères d’Île-de-France (GILIF) ont, quant à eux, engagé une étude afin de recenser la faune lépidoptérique du site du Bajolet. Celui-ci abrite de nombreuses espèces protégées à l’échelon régional ; pour certaines d’entre elles, ce site représente leur dernière station connue en Île-de-France. L’association compte se fonder sur ces études pour s’opposer à l’exploitation des carrières d’argile que le site recouvre.Pour autant, l’entomologiste n’a pas vocation à "mettre sous cloche" tous les rubans de verdure sur lesquels il travaille. Son rôle consiste aussi à conseiller les propriétaires pour qu’ils conservent davantage la biodiversité de leurs espaces. En 2006, Gérard Luquet a par exemple rendu un avis sur la transformation d’une prairie de Gif-sur-Yvette enpâture destinée aux chevaux. "Nous n’avons pas déconseillé cette entreprise, nous avons formulé des recommandations pour limiter les pertes de faune : éviter les charges trop importantes en bétail, maintenir les haies et les végétaux autochtones en place, conserver des îlots de broussailles et, surtout, surveiller l’usage des helminthicides (traitements contre les vers intestinaux)." En effet, ces substances médicamenteuses se retrouvent dans les défécations équines dont se nourrissent les insectes coprophages. Ceux-ci s’empoisonnent, victimes de la très fortetoxicité des helminthicides vis-à-vis des insectes.

L’entomologiste du Muséum a également participé à la rédaction de la Charte del’Environnement. Celle-ci s’adresse aux responsables de communes franciliennes, afin de les guider vers une gestion plus écologique. En les incitant, par exemple, à planter des érables ou des chênes plutôt que des platanes d’origine asiatique ; des genévriers (autochtones en plaine) et non d’autres résineux (originaires des montagnes). Globalement, la prise de conscience est indéniable. Mais l’équilibre entre préservation des milieux naturels et développement du tissu socio-économique demeure un exercice difficile. En somme, un travail de développement durable.

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jeudi 22 avril 2010 à 17:13

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